Trois compositeurs qui, à travers leur musique, expriment un message fort et puissant, dans une œuvre empreinte de lumière et de couleurs, où se mêlent tendresse et douceur. À l’arrivée, l’espérance d’une paix joyeuse.

« Un requiem doux comme moi-même », disait Gabriel Fauré. Loin de la dramaturgie de Verdi ou de la solennité de Mozart, son Requiem est une œuvre de lumière et de tendresse. Composé après la disparition de ses parents, il traduit non pas l’effroi de la mort, mais une vision apaisée de l’au-delà. Avec ses lignes épurées et ses harmonies infiniment douces, Fauré offre une musique qui caresse l’âme et s’élève vers un horizon d’espérance.

Ce programme, construit comme un cheminement intérieur, s’ouvre avec les Litanies à la Vierge noire de Poulenc, une prière dépouillée et fervente née d’un bouleversement intime : la découverte du sanctuaire de Rocamadour, qui raviva sa foi et marqua un tournant dans son écriture. Son dépouillement extrême renforce l’émotion de cette supplication où l’humilité se mêle à l’imploration.

Faisant écho à cette quête spirituelle, Ecce Pulchra es de Thierry Escaich s’inscrit dans la continuité de cette tradition musicale sacrée française. Écrite en hommage à la Vierge noire de Rocamadour, cette œuvre, aux harmonies chatoyantes magnifie la beauté intérieure et la lumière qui réside en chacun.

Porté par la douceur des voix et la richesse expressive de l’orgue, ce programme invite à un voyage de la douleur vers une sérénité lumineuse. Ici, la mort n’est pas une fin tragique, mais une délivrance heureuse, un passage vers la paix. Plus qu’un concert, un instant de recueillement et de consolation, où chacun peut laisser résonner ses émotions les plus profondes.

Je suis intéressé par le programme