L’Ensemble la Sportelle s’associe avec Le Concert de la Loge, dirigé par Julien Chauvin, pour un programme Mozart : sa Messe en Ut et son ultime symphonie : « Jupiter ».

Pour sceller leur amour et introduire Constance à Salzbourg, Mozart lui fit une promesse : le jour où il l’y emmènerait, une messe serait jouée en son honneur. Toutefois, la santé fragile de Constance repoussa leur projet de mariage. Animé par l’espoir et une profonde ferveur, Mozart entreprit alors de composer sa Messe en ut mineur, qu’il dédia à sa bien-aimée dans l’espoir de sa guérison. La partie de soprano solo, spécialement conçue pour elle, fut interprétée par Constance lors de la création en 1783. Si elle retrouva la santé, l’œuvre, quant à elle, resta inachevée, ajoutant à son histoire une touche de mystère.

La Messe en ut mineur marque un tournant décisif dans l’histoire de la musique sacrée. S’inspirant de Bach et Haendel, tout en intégrant les innovations stylistiques du classicisme viennois, Mozart parvient à fusionner la majesté du style baroque avec la clarté et l’équilibre de son époque. Il pousse l’art sacré vers de nouveaux sommets en y introduisant des éléments empruntés à l’opéra : les arias solistes, virtuoses et profondément expressives, tissent un lien émouvant entre le divin et le terrestre. L’œuvre annonce déjà l’émotion exacerbée et le lyrisme du romantisme musical à venir.

Pour compléter ce programme d’exception, la célèbre Ouverture des Noces de Figaro et la Symphonie n°41 « Jupiter », ultime chef-d’œuvre symphonique de Mozart, à la brillance éclatante.

Je suis intéressé par le programme

Julien Chauvin direction
Ensemble la Sportelle, 20 ou 24 chanteurs
Le Concert de la Loge, 27 musiciens

Melissa Petit soprano solo
Eva Zaïcik mezzo-soprano solo
Antonin Rondepierre ténor solo
Nahuel Di Pierro basse solo

Nordsee-Zeitung, Gerd Klingeberg, 5 septembre 2025
« L’Ensemble La Sportelle brille par sa précision […] il a séduit par ses voix fraîches et puissantes, une intonation impeccable et une articulation précise […] acclamé par un tonnerre d’applaudissements.  »

Bachtrack, Jean-Pierre Rousseau, 28 août 2025
« On admire la cohésion, la clarté des quatorze chanteurs de La Sportelle, surtout dans les passages à double chœur où ils font discrètement mouvement autour de l’orchestre. »