La musique sacrée, à travers les siècles, a su exprimer les grandes étapes de l’existence humaine : émerveillement, doute, confiance et adoration.

CONTEMPLATION 1

Ce programme, conçu comme un cheminement intérieur, fait résonner ces émotions universelles à travers des œuvres allant de la Renaissance au XX^e siècle. Dès les premières notes, l’O Magnum Mysterium grégorien et ses sublimes relectures par Pierre Villette et John Tavener nous plongent dans l’émerveillement d’un commencement. Mais la lumière vacille avec le Versa est in Luctum de Lobo et le poignant Mein Gott, warum hast du mich verlassen ? de Mendelssohn, où s’expriment doute et douleur. La musique trace alors un chemin de réconciliation, porté par l’Ave Maris Stella de Victoria et Mother of God, Here I Stand de Tavener, avant de culminer dans une élévation pure avec le Lauda Mater Ecclesia de Guerrero et le mystique O Sacrum Convivium de Messiaen.

Grâce à une mise en espace immersive, ce programme tisse un dialogue entre les époques et les styles, nous guidant dans une réflexion musicale sur le sens de la vie. Une expérience intime et universelle, où la beauté du chant choral devient le reflet de nos émotions et questionnements.

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CONTEMPLATION 2

Contemplation, ouvre un espace de paix et d’émerveillement. La ferveur mystique de Hildegard von Bingen, la solennité orthodoxe de Rachmaninov et la tendresse mozartienne nous invitent à l’écoute intérieure et à la beauté pure du divin. Avec Le Doute, le programme s’assombrit. Lamentations et cris de détresse traversent les œuvres d’Alonso Lobo, Mendelssohn et Rheinberger, jusqu’à l’intense supplication du célèbre Miserere d’Allegri. Cette séquence incarne la douleur humaine face au silence de Dieu.
Puis la lumière revient. Trois hommages à la Vierge, figures de douceur et d’intercession, viennent apaiser l’âme. Victoria et Grieg mettent en musique la prière ancestrale Ave Maris Stella, tandis que le Ave Maria à 8 voix de Victoria déploie un équilibre céleste. En conclusion, l’exubérance de Guerrero, puis l’appel fervent de Bach dans Komm Jesu, komm, scellent l’union de l’homme avec le divin.

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